Une longue histoire de renommée
Des abbés vignerons au Grand Cru Classé
Une histoire d'abbés vignerons du XIIe siècle au Grand Cru Classé d'aujourd'hui
Au XVIII ème siècle, le domaine de La Marzelle appartenait à la famille Largeteau. Celle-ci le tenait des Religieux de Faises, seigneurs de fiefs très étendus et dont on retrouve la vieille abbaye, non loin de là, aux Artigues de Lussac. En 1821, le nom de La Marzelle apparaît sur la carte de Belleyme.
La renommée des vins du domaine est grande, puisque dès 1925, alors que le classement des vins de Saint-Émilion n’existe pas encore, la mention “premier cru classé” figure sur l’étiquette de la bouteille. Le tout premier classement officiel, qui voit le jour en 1954, consacre le château La Marzelle parmi les plus remarquables des vins de Saint‑Émilion.
Du XII ième siècle à 1820
C’est en 1137 qu’est fondée l’abbaye cister-cienne de La Faise, sur l’actuelle commune des Artigues-de-Lussac, en Gironde. Les moines, grands propriétaires fonciers, y perpétuent la culture de la vigne initiée plus de mille ans auparavant. “Salut ô ma patrie, célèbre par tes vins...” s’enthousias-mait déjà le poète romain Ausone.
En 1199, le duc d’Aquitaine Jean sans Terre autorise les bourgeois de saint-Émi-lion à se constituer en Jurade. Les jurats imposent des règles draconiennes pour assurer la qualité des “vins fins” qui contribuent à faire la réputation de leur cité.
Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que les religieux vignerons se dessaisissent de leur domaine de La Marzelle, au profit de la famille Largeteau. L’on trouve la trace de cette “reconnaissance” dans un rapport de maître Isambert, en date du 12 mars 1741. Le sieur Largeteau y désigne “un bordier Des abbés vignerons au Grand Cru Classé qu’il possède dans la paroisse de Saint-Martin de Mazerat, aujourd’hui Saint-Émilion, au lieu appelé La Marzelle.”
Un contrat de mariage passé en 1734 évoquant ce bien laisse à penser que l’origine de propriété est même antérieure à cette date. Le domaine est resté jusqu’en 1891 dans le patrimoine de cette famille. Tout comme la propriété voisine “Domaine Noble Figeac” a donné son nom au lieu-dit Figeac, il est probable que le lieu-dit La Marzelle a emprunté son nom à la notoriété précoce du domaine.
De 1820 à aujourd'hui
En 1821, La Marzelle est mentionné pour la première fois sur la carte de Belleyme.
La renommée des vins du domaine est grande, puisque dès 1925, alors que le classement des vins de Saint-Émilion n’existe pas encore, la mention “premier cru classé” figure sur l’étiquette de la bouteille.
Le tout premier classement officiel, qui voit le jour en 1955, consacre le château La Marzelle parmi les plus remarquables des vins de Saint-Émilion.
En 1998, la famille Sioen achète le Château La Marzelle et ses 13 hectares de Grand Cru Classé.
En 2003, Château La Marzelle s’agrandit en achetant 4 hectares à son voisin immédiat. Ces vignes, en appellation Saint-Emilion Grand Cru ont dû être vinifiées dans un nouveau chai.
En 2008, Château La Marzelle met en application ses convictions environnementales et débute ses premiers essais selon les préceptes bios.
En 2009, Château La Marzelle revient à une étiquette plus traditionnelle qui rappelle en de nombreux points l'étiquette de 1925.
En 2012, Château La Marzelle est confirmé dans le nouveau Classement des Vins de Saint-Emilion avec ses 17 hectares et reconstruit son chai.
En 2015, fort de ses 8 années d'expérience selon la méthode biologique, Château La Marzelle affirme ses croyances en adaptant ses façons culturales selon les préceptes de la Biodynamie.
En 2017, début de conversion en Agriculture Biologique et obtention de HVE3
En 2020, Jean-Charles Joris, petit-fils de la famille prend la suite de ses grands-parents et devient gérant de Château La Marzelle. Nous obtenons également la certification d'Agriculture Biologique (AB)
En fin 2020, Château La Marzelle a créé un emblème/monogramme pour habiller l'ensemble de sa gamme et signer son style.
En 2021, avec sa nouvelle identité esthétique, sobre, minimaliste et moderne, Château la Marzelle change ses étiquettes et ses emballages et y intègre son monogramme
Il n'est rien plus noble que la culture de la vigne, c'est ma profonde conviction.